Le nouveau rapport du Conseil de conservation permet d’amorcer une conversation sur le changement climatique en tant qu’enjeu de santé publique au Nouveau-Brunswick

FREDERICTON — Le Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick publie aujourd’hui un nouveau rapport concernant le changement climatique et ses effets sur la santé mentale et physique.

Préparé par Mme Louise Comeau, directrice du programme Solutions pour le changement climatique et l’énergie du Conseil de conservation, ce rapport intitulé La santé climatique pour des Néo-Brunswickois en santé sert à amorcer une conversation sur le changement climatique en tant qu’enjeu de santé publique au Nouveau-Brunswick.

Dans ce rapport, Mme Comeau résume de façon inédite les résultats et les conclusions de la recherche existante afin d’exposer la manière dont le changement climatique peut influer sur notre santé physique et mentale. Elle révèle notamment dans son analyse comment les effets du changement climatique risquent d’exacerber des problèmes de santé existants dans 16 collectivités du Nouveau-Brunswick et de saper les stratégies provinciales visant à améliorer le bien-être de la population. 

Pour lire le rapport, cliquez ici.

Citations

« La bonne nouvelle est que les solutions au changement climatique peuvent représenter de réels avantages pour la santé des Néo-Brunswickois. Des politiques judicieuses visant à lutter contre le changement climatique peuvent assurer la salubrité de l’air et de l’eau, nous inciter à être plus actifs et à nous connecter à la nature, ce qui peut réduire l’anxiété et favoriser la sécurité des aînés grâce à une meilleure communication avant, durant et après les phénomènes météorologiques extrêmes. C’est pourquoi nous devons inviter les praticiens chargés de veiller à santé et au bien-être de la population à prendre part au dialogue sur la lutte contre le changement climatique, et le présent rapport marque le début de cette conversation au Nouveau-Brunswick. » — Louise Comeau, Ph.D., consultante auprès du Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick, adjointe à la recherche à l’Université du Nouveau-Brunswick.

« Les conclusions de notre rapport montrent clairement que le changement climatique, les inondations et les tempêtes de glace ne sont pas seulement des problèmes environnementaux et économiques : ils ont également de graves conséquences sur la santé publique. Face aux données scientifiques probantes selon lesquelles nous devons nous attendre à des tempêtes et à des phénomènes météorologiques encore plus extrêmes et plus violents, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour ralentir le changement climatique et préparer nos collectivités à ses effets de plus en plus impitoyables sur la santé, qui toucheront de plein fouet les personnes les plus vulnérables, surtout les aînés et les jeunes enfants. » — Lois Corbett, Directrice exécutive, Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick.

« Des chaleurs caniculaires provoquant une augmentation des décès prématurés et des hospitalisation d’aînés et de jeunes enfants aux tragédies telles que celle de l’empoisonnement au monoxyde de carbone survenu durant la tempête de glace de 2017, en passant par les tempêtes de glace et les inondations violentes qui accroissent les risques de contamination de l’eau potable et des aliments, le changement climatique a déjà des effets marqués sur la santé physique et mentale des personnes qui vivent au Nouveau-Brunswick et dans l’ensemble du Canada. » Kim Perrotta, directrice exécutive de l’Association canadienne des médecins pour l’environnement (ACME).

« Rendus plus intenses par le changement climatique, les phénomènes météorologiques extrêmes ont des effets durables sur les résidents et les intervenants de première ligne. Ces effets sur la santé mentale prennent de nombreuses formes, du stress post-traumatique à la culpabilité du survivant, en passant par les troubles dépressifs majeurs, les complications liées au deuil, l’abus de substances et même le suicide. Étant donné que ces phénomènes liés au changement climatique sont de plus en plus fréquents, les gouvernements doivent se préparer et veiller à ce que les services d’aide nécessaires soient en place tant dans l’immédiat que durant les années à venir. »   Katie Hayes, candidate au doctorat à la Dalla Lana School of Public Health de l’Université de Toronto et chercheuse réputée concernant les effets du changement climatique sur la santé mentale.

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Pour plus d’information, ou de l’aide pour organiser une entrevue, veuillez communiquer avec :

Jon MacNeill, directeur des communications, Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick, par téléphone, au 506-238-3539 (portable) ou au 506-458-8747 (bureau), ou par courriel, à : jon.macneill@conservationcouncil.ca

 

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