Électrifier notre système énergétique

MYTHES ET FAITS

Les voitures électriques pourront? Elles démarrer par temps froid? Est-ce que les biocombustibles sont une solution de rechange viable aux combustibles fossiles? Que signifiera pour le Nouveau-Brunswick l’électrification du système énergétique? Découvrez les réponses à ces questions et davantage en consultant notre série de fiches d’information sur la transition vers un système d’électricité abordable, fiable et durable au Nouveau-Brunswick. Restez avec nous pour en savoir plus!

LIENS RAPIDES

Les ménages consacrent généralement environ 3 % de leur revenu après impôt à leurs frais énergétiques, notamment le chauffage, la climatisation, l’éclairage et les appareils de leur maison et leur transport. Or, nombre de ménages dépensent plus, ce qui peut susciter de la crainte. Une ménage qui consacre 6 % ou plus de son revenu après impôt à ses frais énergétiques, par exemple, risque de devoir faire des choix difficiles concernant les dépenses de son ménage.

Les chercheurs qualifient cette situation de pauvreté énergétique.

Voir cette fiche.

Selon la Feuille de route des petits réacteurs nucléaires de Ressources naturelles Canada, si le Nouveau-Brunswick va de l’avant avec les PRM, il se pourrait que nous devions attendre jusqu’en 2030, au moins, avant de pouvoir tirer de l’électricité utilisable de ces projets expérimentaux. Pour lutter contre le changement climatique et atteindre l’objectif planétaire de faire passer le réchauffement au-dessous de la barre des 1,5°C, le Nouveau-Brunswick doit agir rapidement pour éliminer le charbon de la production d’électricité d’ici à 2030, au plus tard.

Voir cette fiche.

La centrale génératrice de Belledune représente 13 % du total des émissions du Nouveau?Brunswick. Promouvoir la biomasse comme solution pour la production d’électricité à grande échelle pourrait entraîner une hausse de la demande et, en retour, une intensification des pratiques forestières non durables. En passant à des sources d’énergie non polluantes comme l’énergie solaire et l’énergie éolienne au lieu de solutions uniques comme le brûlage de la biomasse, nous pouvons appuyer des pratiques forestières durables et, en même temps, utiles pour stabiliser notre climat.

Voir cette fiche.

On nous dit qu’en expédiant du méthane liquéfié en Europe, nous pourrons remédier aux problèmes de sécurité énergétique liés à l’invasion russe en Ukraine. On nous dit que nous pourrions convertir l’usine d’importation de Saint John en usine d’exportation en trois ans.

On nous dit qu’un développement économique est possible si nous levons le moratoire sur le gaz de schiste de la province pour accélérer le processus et rendre la conversion plus rentable par rapport aux autres options d’approvisionnement en méthane et aux oléoducs. Le premier ministre affirme aussi que le Nouveau-Brunswick peut favoriser la transition énergétique en convertissant le terminal d’exportation de GNL en usine d’hydrogène et qu’« une telle conversion serait facile ».

Est-ce que ces arguments sont réalistes?

Voir cette fiche.

Les technologies comme les turbines éoliennes, les panneaux solaires et les batteries des véhicules électriques nécessitent beaucoup de minéraux. Cependant, leurs effets connexes sur le climat sont moindres par rapport à ceux des combustibles fossiles. Une économie verte au Nouveau Brunswick et au Canada ne doit pas se faire aux dépens des droits des communautés autochtones et des terres de ces communautés partout sur la planète. Vous trouverez dans la présente fiche d’information les réponses à vos questions sur l’industrie minière et la transition vers les énergies vertes.

Voir cette fiche.

Le secteur des transports, qui regroupe nos véhicules, voitures, camions industriels, etc., intervient pour 29 pour cent du total des émissions du Nouveau-Brunswick, mais nos voitures personnelles interviennent pour 70 pour cent de ce total. Cela signifie que, chaque année, au Nouveau-Brunswick seulement, nos voitures produisent deux millions de tonnes de gaz à effet de serre (GES). En passant aux véhicules électriques, camions et transport en commun compris, nous pouvons réduire la quantité de polluants dans notre air et stabiliser notre climat.

Voir cette fiche.

Les autobus scolaires du Nouveau-Brunswick représentent près de 30 % du parc de véhicules gouvernementaux de la province. C’est donc, d’une année à l’autre, la source d’une partie importante des émissions des véhicules gouvernementaux de la province et de la pollution atmosphérique évitable qui en résulte. En passant à des autobus scolaires électriques, nous pouvons réduire la quantité de pollution atmosphérique à laquelle nos enfants sont exposés et stabiliser notre climat.

Voir cette fiche.

 

Gaz naturel liquéfié: Les Néo-Brunswickois ont droit

À DES FAITS, ET N’ONT QUE FAIRE du battage publicitaire

On nous dit qu’en expédiant du méthane liquéfié en Europe, nous pourrons remédier aux problèmes de sécurité énergétique liés à l’invasion russe en Ukraine. On nous dit que nous pourrions convertir l’usine d’importation de Saint John en usine d’exportation en trois ans. On nous dit qu’un développement économique est possible si nous levons le moratoire sur le gaz de schiste de la province pour accélérer le processus et rendre la conversion plus rentable par rapport aux autres options d’approvisionnement en méthane et aux oléoducs. Le premier ministre affirme aussi que le Nouveau-Brunswick peut favoriser la transition énergétique en convertissant le terminal d’exportation de GNL en usine d’hydrogène et qu’« une telle conversion serait facile ». Est-ce que ces arguments sont réalistes? Vous trouverez dans la présente fiche d’information les réponses à vos questions sur le gaz naturel liquéfié, gaz de schiste et l’hydrogène.

Parcourez les pages ou cliquez sur les points ci-dessus pour lire la fiche d’information.Vous pouvez aussi cliquer sur le bouton ci-dessous pour la télécharger en format PDF.

La Biomasse: Convient mieux au chauffage

PAS à la production d’électricité à Belledune

La centrale génératrice de Belledune représente 13 % du total des émissions du Nouveau‑Brunswick. Promouvoir la biomasse comme solution pour la production d’électricité à grande échelle pourrait entraîner une hausse de la demande et, en retour, une intensification des pratiques forestières non durables. En passant à des sources d’énergie non polluantes comme l’énergie solaire et l’énergie éolienne au lieu de solutions uniques comme le brûlage de la biomasse, nous pouvons appuyer des pratiques forestières durables et, en même temps, utiles pour stabiliser notre climat. Vous trouverez dans la présente fiche d’information les réponses à vos questions sur le brûlage de la biomasse au Nouveau‑Brunswick.

Parcourez les pages ou cliquez sur les points ci-dessus pour lire la fiche d’information.Vous pouvez aussi cliquer sur le bouton ci-dessous pour la télécharger en format PDF.

L’industrie minière et la transition vers les énergies vertes

Considérations sociales et environnementales

Les technologies comme les turbines éoliennes, les panneaux solaires et les batteries des véhicules électriques nécessitent beaucoup de minéraux. Cependant, leurs effets connexes sur le climat sont moindres par rapport à ceux des combustibles fossiles. Une économie verte au Nouveau Brunswick et au Canada ne doit pas se faire aux dépens des droits des communautés autochtones et des terres de ces communautés partout sur la planète. Vous trouverez dans la présente fiche d’information les réponses à vos questions sur l’industrie minière et la transition vers les énergies vertes.

Parcourez les pages ou cliquez sur les points ci-dessus pour lire la fiche d’information.Vous pouvez aussi cliquer sur le bouton ci-dessous pour la télécharger en format PDF.

Les véhicules électriques au Nouveau-Brunswick

Le secteur des transports, qui regroupe nos véhicules, voitures, camions industriels, etc., intervient pour 29 pour cent du total des émissions du Nouveau-Brunswick, mais nos voitures personnelles interviennent pour 70 pour cent de ce total. Cela signifie que, chaque année, au Nouveau-Brunswick seulement, nos voitures produisent deux millions de tonnes de gaz à effet de serre (GES). En passant aux véhicules électriques, camions et transport en commun compris, nous pouvons réduire la quantité de polluants dans notre air et stabiliser notre climat. Vous trouverez dans la présente fiche d’information des réponses à vos questions sur les véhicules électriques au Nouveau-Brunswick.

Parcourez les pages ou cliquez sur les points ci-dessus pour lire la fiche d’information.Vous pouvez aussi cliquer sur le bouton ci-dessous pour la télécharger en format PDF.

Autobus scolaires électriques

est bon pour la santé de nos enfants

Les autobus scolaires du Nouveau-Brunswick représentent près de 30 % du parc de véhicules gouvernementaux de la province. C’est donc, d’une année à l’autre, la source d’une partie importante des émissions des véhicules gouvernementaux de la province et de la pollution atmosphérique évitable qui en résulte. En passant à des autobus scolaires électriques, nous pouvons réduire la quantité de pollution atmosphérique à laquelle nos enfants sont exposés et stabiliser notre climat. Vous trouverez dans la présente fiche d’information les réponses à vos questions sur les autobus scolaires électriques au Nouveau‑Brunswick.

Parcourez les pages ou cliquez sur les points ci-dessus pour lire la fiche d’information.Vous pouvez aussi cliquer sur le bouton ci-dessous pour la télécharger en format PDF.

Rejoignez-nous pour exiger un système électrique propre et moderne pour le Nouveau-Brunswick.

À propos de la Vision pour l’électricité de l’Atlantique

La résolution du changement climatique nécessite un changement social profond, y compris une dépendance accrue à l’électricité non polluante pour alimenter nos vies. La clé de cette transition est de s’assurer que notre système électrique modernisé et durable est abordable et fiable.

Le Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick et l’Ecology Action Centre sont heureux de lancer la série de rapports, de webinaires et de recherches intitulée Vision pour l’électricité de l’Atlantique afin de montrer que notre région peut, dès maintenant, bénéficier d’une électricité abordable, fiable et durable. Une électricité plus propre peut nous aider à jouir d’une sécurité accrue et d’une meilleure santé. Nous pouvons l’utiliser pour faire en sorte que l’électricité soit abordable pour tous, fiable en tout temps et plus propre pour notre santé et notre planète.

La série Vision pour l’électricité de l’Atlantique concerne la transition vers une électricité sans charbon pour que notre un réseau électrique régional soit à 90 % sans émissions d’ici à 2030, conformément à la politique fédérale et aux règlements sur le changement climatique. Dans le cadre de la relance juste et verte (Just and Green Recovery) suite à la pandémie de la COVID-19, l’électricité propre peut permettre de créer des carrières professionnelles vertes, d’offrir des avantages sanitaires et économiques aux collectivités, et nous aider à sortir de la pandémie en meilleure posture qu’avant.

Notre définition de l’électricité propre comporte deux volets. Tout d’abord, l’électricité propre dépend principalement de sources non polluantes, comme les énergies solaire et éolienne et les  technologies hydroélectriques existantes, qu’elle utilise efficacement. Ces technologies renouvelables ont des répercussions environnementales moins marquées que l’électricité issue du charbon, du pétrole et du gaz naturel qui génèrent des gaz à effet de serre lors de leur combustion et provoquent le réchauffement planétaire qui chamboule le climat. Deuxièmement, il faut que notre programme d’électricité durable soit abordable et fiable.

Nous savons que l’électricité propre est abordable, fiable et durable- et elle est prête à être déployée dès maintenant. Les principaux obstacles qui nous empêchent de mettre en place ce réseau électrique propre auquel nous avons droit sont les lois, les cibles et les règlements dépassés de notre région. Nous avons besoin de mettre à jour les lois et les processus qui régissent la façon dont nous planifions les réseaux électriques afin de veiller à instaurer un avenir plus sécuritaire et plus sain grâce à une électricité propre. 

Nous devons éviter les risques, les erreurs et les retards financiers et environnementaux qui accompagnent la combustion du charbon, l’énergie nucléaire et les grandes centrales électriques ainsi que la dépendance aux combustibles fossiles comme le gaz naturel.

Nous devons créer un réseau électrique qui relie les provinces de l’Atlantique et le Québec pour pouvoir compter sur les énergies renouvelables, comme les énergies solaire et éolienne à l’année longue, en les complétant par l’énergie hydroélectrique existante dans le cadre d’un commerce d’électricité bilatéral avec nos voisins.

Téléchargez la lettre du CCNB:

Pour en savoir plus sur la façon dont notre électricité et notre consommation d’énergie modifient le climat et ce que les Néo-Brunswickois font à ce sujet:

Retour en haut