Électrifier notre système énergétique
MYTHES ET FAITS

Un froid glacial et des vents d’une violence extrême survenus sur la Côte Est durant la première semaine de février 2023 a mis Énergie NB au défi de trouver suffisamment d’électricité pour répondre à une demande record. Dans cette fiche d’information, le Conseil de conservation explique comment cette demande a été comblée, montre le rôle que l’énergie éolienne a joué dans la région de l’Atlantique, et remet en question les allégations selon lesquelles l’énergie éolienne s’est mise hors ligne justement au moment où les Néo Brunswickois en avaient besoin.
À l’heure actuelle, plus de 2 500 études scientifiques, enquêtes journalistiques et rapports réglementaires gouvernementaux portent sur chaque aspect de l’extraction du gaz de schiste. Les auteurs de la vaste majorité de ces documents étayent les dangers que cette industrie représente pour la santé publique, l’eau, l’environnement et le climat. En même temps, la promesse de création de richesses et d’emplois est tombée à l’eau.
Les ménages consacrent généralement environ 3 % de leur revenu après impôt à leurs frais énergétiques, notamment le chauffage, la climatisation, l’éclairage et les appareils de leur maison et leur transport. Or, nombre de ménages dépensent plus, ce qui peut susciter de la crainte. Une ménage qui consacre 6 % ou plus de son revenu après impôt à ses frais énergétiques, par exemple, risque de devoir faire des choix difficiles concernant les dépenses de son ménage.
Les chercheurs qualifient cette situation de pauvreté énergétique.
L’économie circulaire : essentielle pour remédier au changement climatique. Une économie circulaire permet de mieux utiliser les ressources de sorte à créer moins de déchets, moins de pollution et plus de produits durables. Il s’agit d’une voie différente de celle de l’économie linéaire traditionnelle qui suit une approche « prend-fait-jette », et dans laquelle les ressources sont extraites, transformées en produits, utilisées, puis jetées. En effet, dans une économie circulaire, on tente de conserver les ressources et les produits utilisés en créant un système en circuit fermé dans lequel on récupère, réutilise et recycle les matériaux.
Selon la Feuille de route des petits réacteurs nucléaires de Ressources naturelles Canada, si le Nouveau-Brunswick va de l’avant avec les PRM, il se pourrait que nous devions attendre jusqu’en 2030, au moins, avant de pouvoir tirer de l’électricité utilisable de ces projets expérimentaux. Pour lutter contre le changement climatique et atteindre l’objectif planétaire de faire passer le réchauffement au-dessous de la barre des 1,5°C, le Nouveau-Brunswick doit agir rapidement pour éliminer le charbon de la production d’électricité d’ici à 2030, au plus tard.
La centrale génératrice de Belledune représente 13 % du total des émissions du Nouveau?Brunswick. Promouvoir la biomasse comme solution pour la production d’électricité à grande échelle pourrait entraîner une hausse de la demande et, en retour, une intensification des pratiques forestières non durables. En passant à des sources d’énergie non polluantes comme l’énergie solaire et l’énergie éolienne au lieu de solutions uniques comme le brûlage de la biomasse, nous pouvons appuyer des pratiques forestières durables et, en même temps, utiles pour stabiliser notre climat.
On nous dit qu’en expédiant du méthane liquéfié en Europe, nous pourrons remédier aux problèmes de sécurité énergétique liés à l’invasion russe en Ukraine. On nous dit que nous pourrions convertir l’usine d’importation de Saint John en usine d’exportation en trois ans.
On nous dit qu’un développement économique est possible si nous levons le moratoire sur le gaz de schiste de la province pour accélérer le processus et rendre la conversion plus rentable par rapport aux autres options d’approvisionnement en méthane et aux oléoducs. Le premier ministre affirme aussi que le Nouveau-Brunswick peut favoriser la transition énergétique en convertissant le terminal d’exportation de GNL en usine d’hydrogène et qu’« une telle conversion serait facile ».
Est-ce que ces arguments sont réalistes?
Les technologies comme les turbines éoliennes, les panneaux solaires et les batteries des véhicules électriques nécessitent beaucoup de minéraux. Cependant, leurs effets connexes sur le climat sont moindres par rapport à ceux des combustibles fossiles. Une économie verte au Nouveau Brunswick et au Canada ne doit pas se faire aux dépens des droits des communautés autochtones et des terres de ces communautés partout sur la planète. Vous trouverez dans la présente fiche d’information les réponses à vos questions sur l’industrie minière et la transition vers les énergies vertes.
Le secteur des transports, qui regroupe nos véhicules, voitures, camions industriels, etc., intervient pour 29 pour cent du total des émissions du Nouveau-Brunswick, mais nos voitures personnelles interviennent pour 70 pour cent de ce total. Cela signifie que, chaque année, au Nouveau-Brunswick seulement, nos voitures produisent deux millions de tonnes de gaz à effet de serre (GES). En passant aux véhicules électriques, camions et transport en commun compris, nous pouvons réduire la quantité de polluants dans notre air et stabiliser notre climat.
Les autobus scolaires du Nouveau-Brunswick représentent près de 30 % du parc de véhicules gouvernementaux de la province. C’est donc, d’une année à l’autre, la source d’une partie importante des émissions des véhicules gouvernementaux de la province et de la pollution atmosphérique évitable qui en résulte. En passant à des autobus scolaires électriques, nous pouvons réduire la quantité de pollution atmosphérique à laquelle nos enfants sont exposés et stabiliser notre climat.
Consultez notre fiche informative sur la transition vers les autobus électriques du N.-B.
Consultez notre étude de cas sur les autobus scolaires électriques de l’Î.P.É.
Voir la liste complète des ressources sur les autobus scolaires électriques du N.-B.