La Vision pour l’électricité de l’Atlantique

La Vision pour l’électricité de l’Atlantique

Le Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick et l’Ecology Action Centre sont heureux de lancer la série de rapports, de webinaires et de recherches intitulée Vision pour l’électricité de l’Atlantique afin de montrer que notre région peut, dès maintenant, bénéficier d’une électricité abordable, fiable et durable. Une électricité plus propre peut nous aider à jouir d’une sécurité accrue et d’une meilleure santé. Nous pouvons nous servir de ce projet pour faire en sorte que l’électricité soit abordable pour tous, fiable en tout temps et plus propre pour notre santé et notre planète.

Notre définition de l’électricité propre comporte deux volets. Tout d’abord, l’électricité propre dépend principalement de sources non polluantes, comme les énergies solaire et éolienne et les technologies hydroélectriques existantes, efficacement utilisées. Ces technologies renouvelables ont des répercussions environnementales moins marquées que l’électricité issue du charbon, du pétrole et du gaz naturel qui génèrent des gaz à effet de serre lors de leur combustion et provoquent le réchauffement planétaire qui chamboule le climat. Deuxièmement, il faut que notre portefeuille d’électricité durable soit abordable et fiable.

La série Vision pour l’électricité de l’Atlantique concerne la transition vers une électricité sans charbon de façon à ce que 90 % de notre réseau électrique régional soit sans émissions d’ici à 2030, conformément à la politique fédérale et aux règlements sur le changement climatique.

Les petits réacteurs nucléaires modulaires font-ils partie d’un avenir électrique abordable, fiable et durable? En savoir plus ici.
 
Dans le cadre de la relance juste et verte (Just and Green Recovery) suite à la pandémie de la COVID-19, l’électricité propre peut permettre de créer des carrières professionnelles vertes, d’offrir des avantages sanitaires et économiques aux collectivités et nous aider à sortir de la pandémie en meilleure posture qu’avant.

MYTHES ET FAITS

On nous dit qu’en expédiant du méthane liquéfié en Europe, nous pourrons remédier aux problèmes de sécurité énergétique liés à l’invasion russe en Ukraine. On nous dit que nous pourrions convertir l’usine d’importation de Saint John en usine d’exportation en trois ans. On nous dit qu’un développement économique est possible si nous levons le moratoire sur le gaz de schiste de la province pour accélérer le processus et rendre la conversion plus rentable par rapport aux autres options d’approvisionnement en méthane et aux oléoducs. Le premier ministre affirme aussi que le Nouveau-Brunswick peut favoriser la transition énergétique en convertissant le terminal d’exportation de GNL en usine d’hydrogène et qu’« une telle conversion serait facile ». Est-ce que ces arguments sont réalistes?

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La centrale génératrice de Belledune représente 13 % du total des émissions du Nouveau‑Brunswick. Promouvoir la biomasse comme solution pour la production d’électricité à grande échelle pourrait entraîner une hausse de la demande et, en retour, une intensification des pratiques forestières non durables. En passant à des sources d’énergie non polluantes comme l’énergie solaire et l’énergie éolienne au lieu de solutions uniques comme le brûlage de la biomasse, nous pouvons appuyer des pratiques forestières durables et, en même temps, utiles pour stabiliser notre climat.

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Les technologies comme les turbines éoliennes, les panneaux solaires et les batteries des véhicules électriques nécessitent beaucoup de minéraux. Cependant, leurs effets connexes sur le climat sont moindres par rapport à ceux des combustibles fossiles. Une économie verte au Nouveau Brunswick et au Canada ne doit pas se faire aux dépens des droits des communautés autochtones et des terres de ces communautés partout sur la planète. Vous trouverez dans la présente fiche d’information les réponses à vos questions sur l’industrie minière et la transition vers les énergies vertes.

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Le secteur des transports, qui regroupe nos véhicules, voitures, camions industriels, etc., intervient pour 29 pour cent du total des émissions du Nouveau-Brunswick, mais nos voitures personnelles interviennent pour 70 pour cent de ce total. Cela signifie que, chaque année, au Nouveau-Brunswick seulement, nos voitures produisent deux millions de tonnes de gaz à effet de serre (GES). En passant aux véhicules électriques, camions et transport en commun compris, nous pouvons réduire la quantité de polluants dans notre air et stabiliser notre climat.

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Les autobus scolaires du Nouveau-Brunswick représentent près de 30 % du parc de véhicules gouvernementaux de la province. C’est donc, d’une année à l’autre, la source d’une partie importante des émissions des véhicules gouvernementaux de la province et de la pollution atmosphérique évitable qui en résulte. En passant à des autobus scolaires électriques, nous pouvons réduire la quantité de pollution atmosphérique à laquelle nos enfants sont exposés et stabiliser notre climat.

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Études principales :

Pourquoi les projets D’énergie éolienne sont-ils Voués à l’échec? Les effets durables de l’injustice procédurale et distributive

On s’attend à ce que la demande en électricité augmente substantiellement au Canada et dans le monde entier au cours des décennies à venir alors que nous abandonnons les combustibles fossiles pour remédier au changement climatique. La croissance de la demande en électricité proviendra en grande partie de l’électrification accrue des transports, du chauffage domiciliaire et des procédés industriels. Ce changement a déjà commencé avec la vente de véhicules électriques, l’annonce d’un financement fédéral et provincial de programmes de chauffage domiciliaire sans pétrole et l’usage industriel de l’électricité pour produire de l’acier et de l’hydrogène.

Comme l’électrification est l’une des plus importantes solutions au changement climatique, il n’est pas surprenant que le Conseil de conservation fasse partie des promoteurs des énergies renouvelables fiables et abordables. Cependant, notre désir de réussite ne peut pas se réaliser aux dépens des gens, et des communautés dans lesquelles ils vivent.

Cette étude de cas sert à partager ce que nous avons appris sur les raisons pour lesquelles deux projets d’énergie éolienne proposés dans le Nord du Nouveau-Brunswick ont échoué, et à offrir des recommandations afin de favoriser l’acceptation communautaire des projets d’énergie éolienne.

Lire le rapport intégral ici : français | anglais.

Lire le sommaire ici : françaisanglais.

Vous trouverez la présentation ici: Anglais | Français. 

Gaz naturel liquéfié : Les Néo-Brunswickois ont droit à des faits, et n’ont que faire du battage publicitaire

Le premier ministre Blaine Higgs presse actuellement une entreprise privée, Repsol, de convertir son terminal d’importation de GNL (gaz naturel liquéfié) de Saint John en un terminal d’exportation à des fins de sécurité énergétique, de développement économique et de transition énergétique.

On nous dit qu’en expédiant du méthane liquéfié en Europe, nous pourrons remédier aux problèmes de sécurité énergétique liés à l’invasion russe en Ukraine. On nous dit que nous pourrions convertir l’usine d’importation de Saint John en usine d’exportation en trois ans. On nous dit qu’un développement économique est possible si nous levons le moratoire sur le gaz de schiste de la province pour accélérer le processus et rendre la conversion plus rentable par rapport aux autres options d’approvisionnement en méthane et aux oléoducs. Le premier ministre affirme aussi que le Nouveau-Brunswick peut favoriser la transition énergétique en convertissant le terminal d’exportation de GNL en usine d’hydrogène et qu’« une telle conversion serait facile ».

Est-ce que ces arguments sont réalistes? Lisez les ressources ci-dessous pour décider.

Lisez la note d’information complète icifrançais | anglais.

Lisez le commentaire du Dr Louise Comeau ici : français | anglais.

Ce que les citoyens veulent et la nécessité d’accepter les changements au système d’électricité

En mai 2022, le Conseil de conservation publiait le rapport d’une étude concernant les facteurs qui influent sur l’acceptabilité sociale des énergies renouvelables et des projets de transport énergétique (Factors Affecting Social Acceptance of Renewable Energy and Transmission Projects), dans laquelle on demandait aux Canadiens de préciser les raisons pour lesquelles les nouveaux projets d’énergie renouvelable dans leur collectivité auraient ou non leur appui.

Il ressort constamment de la recherche que les Canadiens appuient fortement les énergies renouvelables pour produire de l’électricité non polluante, mais notre équipe a constaté que ce soutien ne tient pas toujours lorsqu’il s’agit d’amorcer de nouveaux projets dans leur propre collectivité.

Nous voulions savoir pourquoi et avons posé la question directement aux Canadiens. Au printemps 2022, pour amorcer la recherche, nous avons tenu à l’échelle nationale des groupes de discussion. On y a débattu d’un certain nombre de thèmes liés à l’énergie, des facteurs qui encourageraient les résidents à accepter des projets d’énergie renouvelable dans leur collectivité ou les en dissuaderaient, jusqu’aux avantages escomptés de projets de ce genre, en passant par l’analyse de plusieurs arguments conçus pour favoriser la mise en place d’énergies renouvelables et la construction de lignes de transport.

Il ressort de notre recherche que, en grande majorité, l’équité est le principal facteur influant sur la réussite d’un projet. Les gens accepteront les projets d’énergie renouvelable dans leur collectivité si, à leur avis, de la conception à la production d’électricité, en passant par la construction, tout s’effectue dans un esprit d’équité, en se souciant particulièrement de ce facteur dans le partage des coûts et des avantages du projet avec la collectivité locale et pourvu que ces personnes aient pu, de façon équitable, avoir accès aux décisions concernant le projet et y faire jouer leur influence.

Lire le rapport intégral ici (anglais seulement)

Lire le sommaire ici : français | anglais.

Suivez notre webinaire avec Mme Louise Comeau (Ph.D.), qui explique ici les résultats de l’étude.

Rapports/Études

Gaz naturel liquéfié : Les Néo-Brunswickois ont droit à des faits, et n’ont que faire du battage publicitaire

L’Î. P. É. s’équipe d’autobus scolaires électriques : Leçons de l’une des provinces avant-gardistes du Canada

A Comparative Analysis of Select Legislated Electricity Regimes in Eastern Canada and the New England Region

The Factors Affecting Social Acceptance of Renewable Energy And Transmission Projects

A Comparative Analysis of the Legislated Electricity Regimes in New Brunswick and Nova Scotia

A Zero-Emission Canadian Electricity System by 2035

Comparative Analysis of Long-Term Resource Plans and Energy Scenarios

A Multi-Jurisdictional Comparative Analysis of Sustainability Mandates of Electricity Regulators in Canada and New England

Apprendre encore plus

Abordable

Personne ne veut payer PLUS pour de l’électricité.

Fiable

Nous voulons tous de l’électricité FIABLE.

Durable

À quoi ressemble un réseau électrique DURABLE?

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