La veille des élections, les Néo-Brunswickois réclament la protection de plus de terres

Un nouveau sondage révèle que les électeurs voient d’un bon œil les partis disposés à conserver les forêts et les ressources en eau douce

FREDERICTON – La veille des élections provinciales, un sondage mené auprès de 500 Néo-Brunswickois entre le 1er et le 3 septembre montre qu’une très grande majorité d’entre eux ont à cœur de protéger les forêts et l’habitat essentiel pour les poissons et la faune, les électeurs envisageant les partis disposés à prendre des mesures concrètes à cet égard sous un éclairage favorable.

Le sondage mené pour la Fédération du saumon atlantique et le Conseil de la conservation du Nouveau-Brunswick a révélé qu’au Nouveau-Brunswick, 9 répondants sur 10 (87 %) veulent que le prochain gouvernement de la province respecte l’engagement pris par le parti progressiste-conservateur de protéger 10 % de la province d’ici la fin de l’année, tandis que 68 % des répondants aimeraient que 25 % de la province soit protégée d’ici l’an 2025.

« En protégeant plus de forêts de l’activité industrielle, nous pourrons mieux atténuer les effets du changement climatique », a déclaré le président de FSA, Bill Taylor. « Si nos précieux bassins hydrographiques comportent plus de couverts forestiers matures mixtes, les rivières et les lacs demeureront sains, et les poissons, la faune et la flore auront ainsi l’espace nécessaire à leur adaptation et à leur épanouissement. » 

Lorsque la société Oraclepoll Research a demandé aux électeurs d’identifier les problèmes environnementaux les plus importants auxquels le Nouveau-Brunswick est confronté, ils ont répondu que le changement climatique et la protection des cours d’eau constituaient les enjeux les plus importants. Soixante-huit pour cent des répondants ont dit qu’il était très important ou important que les futures régions protégées voient à la protection de l’habitat critique pour les poissons et la faune tandis qu’un nombre encore plus important de répondants (70 %) ont indiqué que les nouvelles aires protégées devraient offrir de meilleures possibilités d’activités en plein air, comme la pêche, le canotage, la randonnée et la chasse.

« Ces résultats montrent bien que les Néo-Brunswickois aiment les forêts de leur province, dans lesquelles ils sont nombreux à pratiquer la pêche, la randonnée, la chasse et le canotage », a affirmé Lois Corbett, directrice exécutive du Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick. « Mais, force est de constater également que les gens sont préoccupés : par les coupes à blanc à grande échelle, la vaporisation de glyphosate, la disparition des boisés naturels mixtes et les répercussions que cela a sur la faune, la flore et les eaux du Nouveau-Brunswick. »

« Les Néo-Brunswickois s’attendent à ce que les gouvernements fassent tout leur possible pour assurer la conservation des aires naturelles et craignent que les mesures prises ici ne soient pas suffisantes pour protéger les forêts, les rivières, les terres humides et les côtes de notre province. Lorsque les adeptes de la protection environnementale et ceux des loisirs de plein air unissent leurs voix, personne ne peux ignorer ce puissant appel à renforcer les mesures de conservation des aires protégées », a affirmé Roberta Clowater, directrice exécutive de  La section néo-brunswickoise de la Société pour la nature et les parcs du Canada.

Pour voir les résultats complets du sondage, cliquez sur le lien suivant

Renseignements :

Charles Cusson
Atlantic Salmon Federation
(514) 926-1412
ccusson@asf.ca

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