Il est grand temps de faire pour le N.-B. des plans réalistes susceptibles de donner lieu à des avantages économiques et environnementaux

À l’attention des directeurs et directrices de l’information— Le Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick (CCNB) et l’Alliance anti-gaz de schiste du Nouveau-Brunswick ont publié la déclaration suivante concernant l’annonce de Repsol SA selon laquelle rien ne justifie la construction d’une usine de gaz naturel liquéfié destiné à l’exportation à Saint John. 

Le premier ministre Blaine Higgs a pressé une entreprise privée, Repsol, de transformer son terminal d’importation de GNL (gaz naturel liquéfié) de Saint John en un terminal d’exportation à des fins de sécurité énergétique, de développement économique et de transition énergétique. Après une étude de faisabilité, l’entreprise affirme que ce projet n’est pas justifié.  

« Rien n’a jamais justifié, dans une perspective commerciale, environnementale ou climatique, ni sur le plan de la santé publique, la réalisation du projet de GNL Saint John, y compris l’idée irréaliste du premier ministre Higgs selon laquelle la province lèverait le moratoire sur le gaz de schiste pour approvisionner rapidement et économiquement l’usine de GNL de Saint John », affirme Jim Emberger, porte-parole de l’Alliance anti-gaz de schiste du Nouveau-Brunswick. 

« Au Nouveau-Brunswick, nous avons besoin d’un plan énergétique réaliste susceptible de produire des projets ancrés dans la réalité du changement climatique et adaptés à l’objectif de décarbonisation du monde. Le GNL et le gaz de schiste ne sont pas une solution », déclare Louise Comeau, co-directrice exécutive par intérim du Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick.

Dans le cadre de son récent plan d’action pour le climat, le gouvernement s’est engagé à élaborer une stratégie sur l’électricité propre pour la province avant 2025. Les Néo-Brunswickois ont toujours indiqué qu’ils préféraient un système énergétique principalement composé d’énergies renouvelables et de technologies éconergétiques. Nous avons besoin d’un processus inclusif et collaboratif afin d’élaborer un plan moderne pour l’énergie, et nous exhortons le premier ministre Higgs à prendre cet engagement dès aujourd’hui.

 

Pour obtenir une entrevue, veuillez communiquer avec :

Jon MacNeill, directeur des communications, Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick | jon.macneill@conservationcouncil.ca | 506-238-3539

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