Tournons le dos aux combustibles fossiles pour nous tourner vers l’avenir : Un appel collectif en faveur des énergies renouvelables dans le Canada atlantique

Territoire ancestral des Abénaquis/Fredericton –

Plusieurs groupes environnementaux de tout le pays ont uni leurs forces pour exiger des dirigeants gouvernementaux qu’ils accordent la priorité à la construction d’infrastructures axées sur les énergies renouvelables au lieu de poursuivre l’exploitation des combustibles fossiles.

Le Canada atlantique a une occasion unique d’ouvrir la voie à la transition vers des sources d’énergie propres et abordables. Dans une lettre conjointe, 28 organisations écologiques non gouvernementales soulignent le besoin critique de mettre fin à tout nouveau projet axé sur le gaz naturel liquéfié (GNL), le schiste et tout autre combustible fossile et d’accorder la priorité au bien-être des gens et de la région et non pas aux gains à court terme des entreprises.

À l’instar des appels lancés par des groupes du Canada atlantique, des groupes écologiques de la côte Ouest ont aussi envoyé une lettre conjointe pour exhorter le gouvernement fédéral à accorder la priorité aux énergies renouvelables et non pas aux projets fondés sur les combustibles fossiles dans la zone pacifique du Canada.

« Au lieu de rester prisonnier de notre passé assujetti aux combustibles fossiles, il est temps d’ouvrir la voie à un réseau énergétique propre », a déclaré Moe Qureshi, Ph.D., directeur de la politique et de la recherche sur le climat du Conseil de conservation du Nouveau?Brunswick.

« En accueillant les énergies renouvelables à bras ouverts, le Canada atlantique peut non seulement atténuer les répercussions environnementales, mais aussi remédier à la pauvreté énergétique, réduire les factures des ménages et stimuler la croissance économique. »

Les auteurs de cette lettre dissipent l’allégation du premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, selon laquelle les exportations de GNL du Canada atlantique permettraient de répondre à la demande de l’Europe. Ils ont relevé que la compagnie énergétique Repsol a abandonné ses plans d’exportation de GNL au Nouveau-Brunswick à cause de l’impossibilité économique de leur réalisation. De plus, de récentes conclusions tirées en Europe montrent une réduction substantielle des émissions de gaz à effet de serre imputables à la génération d’électricité. Cette réduction est en grande partie attribuable à l’expansion des infrastructures éolienne et solaire.

Au Canada, la dépendance aux combustibles fossiles est à la baisse. La consommation de charbon et de gaz a constamment chuté et le nombre de raffineries de produits pétroliers est passé de 40 dans les années 1970 à 17 en 2023. Il est clair que les combustibles fossiles sont en train de devenir une ressource du passé.

Nous devons poursuivre cette dynamique positive axée sur l’abandon des combustibles fossiles pour accorder la priorité à la santé publique et à la participation communautaire au développement énergétique. Les 28 signataires de cette lettre défendent des solutions énergétiques régionales réalistes qui accordent la priorité aux sources renouvelables comme les énergie éolienne et solaire ainsi que l’entreposage en batterie. Le Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick et les autres groupes environnementaux qui ont signé cette lettre demandent aux gouvernements de prendre des décisions qui ouvrent la voie à un avenir meilleur, plus propre et plus prospère pour tous.

Pour plus d’information, ou pour obtenir une entrevue, veuillez communiquer avec :

Corey Robichauddirecteur des communications, Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick | corey.robichaud@conservationcouncil.ca | 506-458-8747

Moe Qureshi, Ph.D.directeur de la politique et de la recherche sur le climat, Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick| moe.qureshi@conservationcouncil.ca | 506-458-8747

Conservation Council of New Brunswick

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