L’élimination des protections environnementales ne fera qu’accroître les coûts imposés aux Canadiens.

Pendant trop longtemps, la volonté politique de remédier aux changements climatiques a fait défaut.

Le report des mesures climatiques a déjà empiré la situation et tout autre report ne fera qu’augmenter les coûts. Comme une économie solide dépend d’un environnement sain, il faut envisager toutes les options d’atténuer le changement climatique, comme mettre en œuvre de nouveaux règlements, prévoir des subventions pour des infrastructures vertes et adopter des solutions commerciales, comme la tarification du carbone. 

Dans les provinces assujetties à une redevance fédérale sur les combustibles, le remboursement de la taxe sur le carbone du Canada fait en sorte que la majorité des ménages reçoivent un remboursement supérieur au montant qu’ils paient par l’intermédiaire du système de tarification de la pollution par le carbone. Cette remise aide surtout les ménages aux revenus les plus faibles. Au Nouveau-Brunswick, la taxe fédérale sur le carbone coûte environ 536 $ chaque année au ménage moyen. Cependant, grâce à un remboursement moyen de la taxe sur le carbone de 719 $ par ménage, ces familles bénéficient chaque année d’un profit d’environ 183 $. Une augmentation de la taxe sur le carbone entraînera donc aussi une augmentation du remboursement.

En éliminant ce système, on priverait les gens d’une somme d’argent à un moment où ils en ont le plus besoin. La taxe sur le carbone encourage aussi l’adoption de pratiques plus propres, ce qui est propice à l’environnement et à l’économie. Nombre d’investisseurs cherchent de plus en plus à adopter de nouvelles pratiques plus propres afin de demeurer concurrentiels sur le marché à l’avenir. 

Si on élimine les protections environnementales et les politiques climatiques comme la Loi sur l’évaluation d’impact, le Règlement sur les combustibles propres et le futur règlement sur l’électricité propre, on met les communautés en danger et les Canadiens devront ensuite payer plus pour remédier aux répercussions conséquentes. Ils devront notamment payer des frais d’assurance plus élevés à cause des inondations et des incendies, leurs coûts de soins de santé à cause des effets de la chaleur et de la fumée augmenteront, de même que leurs risques d’empoisonnement alimentaire provoqués par des sécheresses et de vagues de chaleur extrême.

Quelles que soit le contexte politique, nous devons prendre le changement climatique au sérieux et unir nos forces pour résoudre ce problème. Nous avons besoin de politiques climatiques efficaces qui protègent l’environnement et appuient notre économie. Nous ne pouvons pas continuer à nous cacher la tête dans le sable en ignorant la menace du changement climatique. Une bonne gouvernance doit permettre de traiter les enjeux difficiles, et pas seulement ceux qui produisent un clip sonore divertissant. 

« La politique climatique ne sert pas à protéger l’environnement uniquement, mais aussi la qualité de notre vie et nos débouchés économiques », explique Moe Qureshi, Ph.D., directeur de la politique et de la recherche sur le climat du Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick. 

« Éliminons la politique et la rhétorique de la crise climatique mettons en œuvre les solutions existantes. Il faut que nos gouvernements s’engagent à préserver la santé de notre environnement, de notre société et de nos économies maintenant et à l’avenir. »

Pour plus d’information, ou pour obtenir une entrevue, veuillez communiquer avec :

Corey Robichaud, directeur des communications, Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick | corey.robichaud@conservationcouncil.ca | 506-458-8747

Moe Qureshi, directeur de la politique et de la recherche sur le climat, Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick | moe.qureshi@conservationcouncil.ca506-458-8747

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