La situation qui prévaut actuellement à la mine Caribou nécessite une réponse immédiate de la part du premier ministre Higgs, ainsi que des audiences législatives concernant la gestion des sites contaminés au Nouveau-Brunswick.

À l’attention des directeurs et directrices de l’information — Mme Louise Comeau, Ph.D., co-directrice exécutive intérimaire du Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick (CCNB) a publié la déclaration suivante concernant le site contaminé de la mine Caribou. Elle se tient à votre disposition pour des entrevues :

Le Conseil de conservation exhorte le premier ministre Higgs à ordonner immédiatement :

  1. au ministère du Développement de l’énergie et des ressources et au ministère de l’Environnement et des Gouvernements locaux de commander en urgence une évaluation de la restauration de la mine Caribou et d’utiliser la présente évaluation environnementale et technique pour élaborer et mettre en œuvre un plan d’assainissement de la mine Caribou. L’évaluation et le plan doivent être rendus publics;
  2. au Comité des comptes publics d’organiser des audiences visant à déterminer le plan de mise en œuvre actuel et l’évolution de l’application de toutes les recommandations faites dans les rapports du vérificateur général (VG) de 2019 et 2022. Ces rapports montrent clairement que :
    • la province n’enregistre pas avec exactitude le passif des sites concernant les contaminants, notamment à la mine Caribou, car les études réalisées au début des années 2000 n’ont pas été mises à jour; dans son rapport de 2022, le VG a indiqué qu’en 2021-2022, la province avait enregistré un passif lié à la contamination de sites de 50,8 millions de dollars sur 75 sites. Selon une déclaration faite par l’entreprise en 2021, la mine Caribou affiche un passif d’assainissement d’au moins 49 millions de dollars (36,7 millions de dollars USD), la province étant responsable d’au moins des deux-tiers de ce coût (soit au moins 32,3 millions de dollars). Le VG a recommandé que les études techniques soient mises à jour tous les cinq ans (Recommandation 7.22, rapport de 2019).
    • dans les rapports publics, on constate un manque de transparence concernant les sites contaminés, et il n’y a pas non plus de coordination pangouvernementale concernant la gestion des sites contaminés (Recommandations 2.76, 2.77, et 2.78, rapport du VG de 2019).
  3. au Comité des comptes publics d’enquêter sur l’usage de la responsabilité environnementale appuyée par les contribuables et les accords sur les sites contaminés pour veiller à ce que les entreprises assument la responsabilité de leur contamination. Une entreprise qui est profitable uniquement parce qu’elle transmet des coûts sociaux et environnementaux aux contribuables n’est pas une entreprise durable digne de l’appui des contribuables.

 

Pour obtenir une entrevue, veuillez communiquer avec :

Louise Comeau | louise.comeau@conservationcouncil.ca | 506.238.0355.

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